Avec plus de 200.000 cas d’infection au coronavirus et plus de 3.400 décès à ce jour, le Royaume, qui avait amorcé une sortie de confinement très prudente, a vu les contaminations exploser après la fête de l’Aïd Al-Adha, et encore plus pendant les vacances d’été.
3ème en termes de décès total en Afrique, derrière l'Egypte et l'Afrique du sud, le Maroc a comptabilisé entre le 1er août et le 26 octobre 174.730 contaminations, 3.006 décès et 147.962 personnes rétablies, avec un taux de létalité de 1,9% suivant les tendances de vulnérabilité. Cela peut être un signal d’une situation critique de la propagation du virus qui peut nécessiter des mesures strictes.
Dans sa dernière note, le HCP a indiqué que les perspectives d’évolution des nouvelles infections révèlent une situation épidémique préoccupante, avec la possibilité de reproduction d’une vague plus forte de contamination dans le cas d’une levée des mesures du confinement partiel mises en application actuellement dans certaines zones.
Certaines régions sont plus affectées que d'autres, notamment celle de Casablanca-Settat qui concentre près de 80.000 cas, soit plus de 40% des cas du Royaume.
Ce n'est donc pas une surprise si le gouvernement a pris des mesures spécifiques au niveau de la région pour endiguer la propagation du virus.
Par ailleurs, l'on constate que les chiffres des contaminations annoncés les dimanches et les lundis sont toujours en baisse. Ceci est expliqué par le recul du flux des tests opérés pendant le week-end, surtout dans les laboratoires publics.
Comment peut-on donc expliquer cette flambée des chiffres ? Comment explique-t-on la hausse du nombre de décès et de cas critiques ? S’agit-t-il d’une gestion inappropriée de la pandémie par le gouvernement ou d’un laisser-aller d’une grande partie des citoyens ? A qui incombe la faute ?
Par K.A