La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a affirmé qu'elle se réserve le droit de recourir à la justice et d'engager l'ensemble des procédures légales et judiciaires à l'encontre de toute personne ou partie qui véhicule des accusations calomnieuses contre ses services, s'ingénie à les impliquer de manière continue dans des procédures et mesures ne relevant pas de leurs attributions et colporte des allégations mensongères dans le dessein de porter atteinte à la dignité de ses fonctionnaires.
Dans un communiqué rendu public samedi, la DGSN souligne que ses fonctionnaires sont tenus au devoir de réserve, exercent leurs missions judiciaires sous l'autorité du Ministère public et exécutent les ordres des juges d'instruction et des instances judiciaires compétentes. Ils sont également soumis à divers niveaux de contrôle judiciaire et administratif, lequel contrôle permet de détecter tout abus éventuel et d'en déterminer la responsabilité, ce qui permet de consolider les bases de la gouvernance sécuritaire, d'une part, et de garantir une application saine et ferme de la loi, d'autre part, ajoute le communiqué.
La DGSN souligne, qu'en vertu du Dahir portant sa création et des dispositions de la loi, il est de son devoir de veiller à la bonne application du principe de la "protection de l'État", confié aux agents de la sûreté nationale, contre toutes agressions verbales et physiques dont ils font l'objet lors de l'exercice de leurs missions, poursuit le communiqué.
La Direction générale n'hésitera pas à recourir à toutes les procédures légales et judiciaires disponibles contre toute atteinte ou agression quelle qu'en soit la nature et quelle que soit la personne ou la partie qui l'a commise, conclut le communiqué.