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Le projet "Radicalisme, non merci" a formé 200 opérateurs éducatifs

Le projet "Radicalisme, non merci" a formé 200 opérateurs éducatifs

Le projet "Radicalisme, non merci" lancé pour lutter contre la radicalisation des jeunes a permis le développement et l'expérimentation du parcours éducatif innovant en faveur de 200 opérateurs socioéducatifs, a indiqué, mercredi à Rabat, le représentant de l’ONG italienne Progetto MondoMlal, Richard Grieco.

Cofinancé par l'Union européenne et mis en œuvre par l’ONG italienne, en partenariat notamment avec les académies régionales de l’éducation et de la formation de la région Béni Mellal-Khénifra et de Rabat-salé-Kenitra, et l'association Al Intilaka pour le Développement, l'Environnement et la Culture, ce projet vise à promouvoir les capacités des acteurs dans les domaines éducatif et social pour mieux encadrer les jeunes entre 15 et 29 ans dont le parcours les rend vulnérables aux discours extrémistes et de radicalisation. Il s'agit également de promouvoir le développement social inclusif des nouvelles générations selon une approche qui prévoit de soutenir les jeunes dans leur développement personnel, la formation d’un esprit critique, la valorisation de la pluralité et la recherche du bien-être individuel et collectif.

Intervenant lors du séminaire de clôture du projet, Richard Grieco a souligné que cette initiative considérée comme une action pilote promouvant la qualification des organismes socioéducatifs dans la prévention de la radicalisation des jeunes, a permis de financer six micro-projets sur la prévention de la radicalisation à travers le sport, la culture, le soutien éducatif et la communication digitale, ciblant 1500 jeunes.

Pour sa part, le chef de la coopération à la délégation de l'Union européenne à Rabat, Philip Mikos, a souligné que le projet en question a permis de créer des canaux permanents d’échange interculturel entre les jeunes, les opérateurs socioéducatifs et les professionnels à travers la réalisation de quarte voyages d’échange et de partage de bonnes pratiques. 

Cette initiative a permis de mettre en place un système de mentorat des jeunes à travers la création d’une cellule d’accompagnement psycho-socioéducatif constituée d’opérateurs bénévoles dans chaque province d’intervention, pour l’expérimentation du parcours éducatif de prévention de la radicalisation avec les jeunes, a-t-il ajouté.

Le projet s'est déroulée en 30 mois dans les provinces de Béni Mellal, Azilal, Fquih Ben Salah, Khouribga, Rabat et Salé. 

 

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