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Piqûres de scorpions et morsures de serpents, la mise en garde du ministère de la santé

Piqûres de scorpions et morsures de serpents, la mise en garde du ministère de la santé

 

Le Maroc enregistre annuellement plus de 25 mille cas d'empoisonnement par piqûres de scorpions, et environ 350 cas d'empoisonnement par morsures de serpents. 

Et pour cause, la saison estivale est connue pour une augmentation des risques de ces piqûres et morsures dans certaines régions, notamment  les zones rurales. A noter que le danger concerne les enfants surtout. 

La stratégie nationale pour contrecarrer ces  risques a permis de  baisser le taux de mortalité lié aux piqûres de scorpion qui est passé de 2,37 % en 1999 à 0,16 % en 2019. La stratégie  nationale a permis également,une baisse significative du pourcentage de décès dus aux morsures de serpents  passé de 44,3 % en 2015 à 2 % en 2019. 

Les hôpitaux des zones les plus touchées ont reçu le matériel médical et les médicaments nécessaires pour faire face au phénomène. Afin de prévenir ces risques, le ministère de la Santé conseille aux citoyennes et citoyens de suivre un ensemble de mesures pour éviter de s'exposer au risque d'empoisonnement à la suite de piqûres de scorpions et de morsures de serpents comme ne pas mettre les mains dans les fosses, ne pas s’asseoir dans les lieux herbeux et à côté des roches ...

Afin d'éviter la prolifération des scorpions et des serpents à côté des zones résidentielles, les mauvaises herbes à proximité des habitations doivent être enlevées tout en bouchant les trous qui peuvent exister au niveau des murs et des plafonds, en plus de paver les murs à l'intérieur et à l'extérieur des maisons, pour devenir lisse à une hauteur d'au moins un mètre dans le but d'empêcher le scorpion ou le serpent de grimper aux murs , d'entrer dans les maisons, et d'empêcher ces animaux de trouver des cachettes. 

En cas de blessure, le ministère de la Santé appelle à l'urgence de transférer les blessés aux urgences de l'hôpital le plus proche, car tout retard dans la prise en charge a des conséquences négatives et réduit l'efficacité de l'intervention thérapeutique.

Il convient de noter que l'utilisation de méthodes de traitement traditionnelles, telles que l'aspiration, la succion ou la cautérisation du site de la piqûre, et l'utilisation de produits chimiques ou d'herbes, entraînent souvent de graves complications.

Pour toute urgence, il faut appeler le Centre National de Contrôle Antipoison et de Pharmacovigilance au numéro économique : 0801000180.

 

 

 

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