Ayant pris note des expressions indignes et odieux de l’ex-bâtonnier et secrétaire général du Parti libéral marocain Mohamed Ziane (suspendu par voie disciplinaire par le barreau de Rabat), à l’encontre du corps des journalistes marocains, l’Association nationale des médias et des éditeurs (ANME) tient à apporter quelques précisions.
La réaction de l’Association fait suite à une vidéo diffusée par Ziane où il critique la presse, l’accusant de ne pas remplir sa fonction en matière d’information sur la corruption parce qu’elle reçoit un soutien public apporté par le gouvernement.
1- L’ANME rejette catégoriquement les qualificatifs indécents et diffamatoires utilisés par Ziane à l’encontre des journalistes marocains.
2- L’Association précise que le soutien public a été établi suite à un accord entre les professionnels du secteur et le département de la communication. Il est clairement approuvé dans le budget général de l’Etat. Les publications quotidiennes et hebdomadaires sont connues, éditées et distribuées d’une façon régulière. Dès lors, il n’y a aucun soutien non mérité qui lui est fourni.
3- Le conflit opposant Ziane avec certaines instituions publiques est son affaire personnelle, et ses combats «paranoïaques» ne concernent que lui. Les organes de presse ont toute la liberté et l’indépendance pour traiter les informations sans être subordonnés au soutien public.
4- L’ANME avertit Ziane pour qu’il cesse sa campagne diffamatoire contre les journalistes. Elle pourra être amenée à le poursuivre en justice pour demander réparation morale et dommages et intérêts.