Ce n’était pas gagné d’avance. Pourtant, selon l'agence officielle Anadolu, le chef de l'État, au pouvoir depuis vingt ans, recueille 52,1% des suffrages contre 47,9% pour son adversaire Kemal Kilicdaroglu après décompte de près de 99% des voix.
Le taux de participation reste élevé, à plus de 85%.
Un autre mandat qui installe davantage le président comme l’homme fort de la Turquie, après deux décennies à la tête dce pays – onze ans comme Premier ministre et neuf ans comme président de la République -. "Notre nation nous a confié la responsabilité de gouverner le pays pour les cinq prochaines années" : perché sur le toit d'un bus à Istanbul, le président sortant Recep Tayyip Erdogan a revendiqué dimanche 28 mai 2023 la victoire au second tour de l'élection présidentielle, qui l'opposait à Kemal Kilicdaroglu.
"Nous avons achevé le second tour des élections en gagnant grâce au soutien de notre peuple", a affirmé Erdogan dans un discours devant sa résidence à Istanbul, soulignant que "les 85 millions de citoyens turcs sont les vainqueurs de cette élection".
Il a précisé qu'il prononcera un discours depuis le complexe présidentiel de la capitale, Ankara.
Selon le chef de la Commission électorale suprême turque, Ahmed Yanar, Erdogan devance nettement le candidat de l'opposition Kemal Kılıçdaroğlu.
La Commission électorale suprême attend la fin du dépouillement de tous les votes avant l'annonce officielle du vainqueur, a précisé le responsable.
Le candidat Kemal Kılıçdaroğlu a reconnu sa défaite, exprimant ses vœux de succès à Recep Tayyip Erdoğan dans son nouveau mandat présidentiel.
Les bureaux de vote ont fermé à 17 heures (heure locale) en Turquie, après un second tour inédit des élections présidentielles.
Quelque 64 millions d'électeurs étaient appelés à se rendre aux urnes pour ce scrutin crucial pour l'avenir du pays, alors que près de 1,9 million de Turcs ont déjà voté à l'étranger du 20 au 24 mai.
