Des représentants du gouvernement français sont attendus mercredi à Tokyo pour une série de rencontres avec les différents protagonistes du dossier Renault-Nissan, en vue de préparer l'après-Carlos Ghosn.
Il s'agit d'un "déplacement prévu depuis plusieurs jours, dans la continuité des contacts que le ministre et les équipes de Bercy ont eus depuis plusieurs semaines" avec les parties japonaises, indique le ministère français de l’Economie dans un communiqué.
"Nous avons toujours dit que nous suivions la situation au quotidien au plus haut niveau. L'État assume totalement son rôle comme actionnaire de référence" de Renault, précise le communiqué.
L'État est en effet le premier actionnaire du groupe au losange, avec 15,01% du capital. Nissan en détient 15%, mais sans droits de vote en assemblée générale.
Par le jeu des participations croisées, Renault contrôle pour sa part 43% de Nissan, qu'il a sauvé de la faillite il y a près de 20 ans.
Carlos Ghosn, mis en examen notamment pour abus de confiance, a vu sa demande de libération sous caution de nouveau rejetée mardi et pourrait rester des mois en prison, ce qui rendrait difficile son maintien à la tête de Renault, dont il est toujours PDG.