La Banque mondiale a mis en garde contre l’ampleur de la crise alimentaire, estimant que jusqu’à 670 millions de personnes connaîtront la faim d’ici 2030. “Les chocs causés, entre autres facteurs, par le changement climatique, la crise mondiale de l’eau et la perte de biodiversité fragilisent la sécurité alimentaire, condamnant toujours plus de personnes à avoir faim”, a indiqué l’institution financière internationale.
Si les interventions d’urgence, associées aux mesures pour renforcer la résilience, jouent un rôle essentiel pour répondre aux crises alimentaires, cette approche “ne suffit pas à elle seule pour s’attaquer à leurs causes profondes”, a indiqué la Banque mondiale dans une nouvelle analyse dans laquelle elle juge “crucial” d’accélérer la transformation du système alimentaire mondial. Cette transformation vise à contribuer à la santé et à la résilience des populations, de la planète et des économies, indique-t-on de même source.
La Banque mondiale rappelle son action entamée sur plusieurs fronts pour aider la production et les producteurs, accroître le commerce de denrées alimentaires et d’intrants agricoles, prêter main-forte aux ménages vulnérables et investir dans une alimentation et une nutrition durables. “L’objectif n’est pas seulement d’aider les pays à répondre aux urgences alimentaires, mais aussi à leur permettre de mettre en œuvre des solutions qui permettront d’éviter de prochaines crises”, selon l’institution financière internationale.