La liste des universités françaises qui refusent d’appliquer la hausse des frais d’inscription pour les étudiants hors-UE continue de s’allonger. L'université de Rennes2 a annoncé mercredi, à son tour, son intention de ne pas se conformer à la décision prise par le gouvernement à ce sujet.
Les universités Clermont-Auvergne et Lumière Lyon2, notamment, avaient déjà annoncé leur décision de rejeter cette mesure gouvernementale controversée prévue pour entrer en vigueur à la rentrée 2019.
Dans un communiqué publié dans ce sens, l’université de Rennes2 a souligné qu’«en l'absence d'une véritable concertation ministérielle avec l'ensemble de la communauté universitaire et faute d'une information stabilisée, la direction considère que la mise en œuvre des frais différenciés dans le cadre du dispositif +Bienvenue en France+ n'est pas souhaitable».
L’université, qui compte 2.300 étudiants extra-communautaires sur un total de 24.000, affirme qu’elle utilisera «toutes les possibilités règlementaires à sa disposition pour permettre aux étudiants internationaux extra-communautaires inscrits ou néo-entrants de bénéficier, pour la rentrée universitaire 2019/2020, du maintien du régime tarifaire actuellement appliqué».
Le gouvernement français avait annoncé en novembre une augmentation des frais d'inscription pour les étudiants hors-UE, qui passeront de 170 à 2.770 euros en licence, et de 243 à 3770 euros en master (le même montant en doctorat) pour la rentrée 2019.■