Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza, a annoncé lundi un nouveau bilan de 40.988 morts dans le territoire palestinien depuis le début du conflit armé avec Israël.
Selon le ministère, au moins 16 personnes ont été tuées au cours des dernières 24 heures et 94 825 blessés ont été recensés depuis le début des hostilités le 7 octobre dernier. Les combats, déclenchés par une offensive militaire israélienne en réponse à des attaques répétées par le Hamas en Israël, ont plongé Gaza dans une crise humanitaire de grande ampleur.
Le bilan des victimes inclut un nombre significatif de civils, y compris des femmes et des enfants, ce qui suscite une vague d'indignation internationale.
En parallèle, l'infrastructure de Gaza est en ruine. Les bombardements ont détruit des habitations, des écoles, des hôpitaux et d'autres installations vitales, exacerbant les conditions de vie déjà difficiles dans l'enclave sous blocus israélien. Les approvisionnements en eau, électricité et médicaments sont critiques, aggravant la situation pour les quelque deux millions de résidents de Gaza.
Les Nations unies et diverses organisations de défense des droits de l'Homme ont appelé à un cessez-le-feu immédiat pour permettre l'acheminement de l'aide humanitaire et des secours médicaux aux populations en détresse. Cependant, les négociations de paix restent au point mort, avec les deux parties campant sur leurs positions.
La communauté internationale continue de suivre de près les développements dans la région, avec de nombreux pays appelant à une désescalade et à une reprise des pourparlers de paix. Néanmoins, les perspectives d'une solution à long terme semblent lointaines alors que les violences se poursuivent.
