Le silence prête foi aux rumeurs préjudiciables, voire à la désinformation. Le gouvernement gabonais l’a su à ses dépens.
Car, depuis quelques jours, le président Ali Bongo Ondimba est donné pour mort, ou encore plongé dans le coma à la suite d’un accident vasculaire cérébral.
La première information «officielle» est venue de l’agence de presse saoudienne, qui informe que Bongo est admis dans un hôpital de Riyad.
Sur les causes de son hospitalisation, rien ne filtre. Mais la présidence du Gabon a affirmé à l’AFP qu’il ne s’agissait de «rien de grave» et que Bongo était simplement fatigué.
Pourtant, selon la Lettre du Continent (LC), il a été victime d’un œdème cérébral qui a entraîné son «évanouissement» le 24 octobre dernier, dès son arrivée à Riyad, et a été admis d’urgence au service de neurologie du King Faisal hospital où il est placé sous sommeil artificiel.
Bref, la situation sur l’état de santé de Bongo, 60 ans, reste très confuse.
Et déjà, se profile une guerre de succession au Gabon.■