(Capture d'écran/nouvelobs.com)
Le pouvoir du président Bachar al-Assad poursuit son épopée meurtrière. Des dizaines de civils, dont des enfants et des femmes, périssent sous les bombes de ce régime sanguinaire depuis dimanche.
Ce mercredi encore, au moins 24 civils, dont trois enfants, ont trouvé la mort dans de nouveaux bombardements contre la Ghouta orientale, ce fief rebelle proche de Damas.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), les frappes se sont concentrées sur la localité de Kfar Batna, où 22 civils ont été tués sous les barils d'explosifs largués par les avions du régime, tandis que deux autres civils sont morts dans la localité de Jisrine.
Depuis le lancement dimanche d'une nouvelle campagne aérienne contre cette enclave de 400.000 habitants, 296 civils, dont 71 enfants et 42 femmes, ont péri dans les bombardements, et 1.400 ont été blessés.
La situation des enfants dans les zones de guerre est tellement préoccupante qu’elle s’est invitée à la cinquième Conférence islamique des ministres chargés de l'Enfance qui a ouvert ses travaux ce mercredi à Rabat.
Les souffrances des enfants, qui ne cessent de s'aggraver dans les zones de conflits armés comme la Syrie, le Yémen, la Somalie, la Libye et l'Afghanistan, constituent une catastrophe humanitaire, déplore à ce titre Abdulaziz Othman Altwaijri, DG de l'Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO).
En Syrie en tout cas, rien ne semble pouvoir sauver ces enfants. Ni les protestations, ni les gesticulations timides de la communauté internationales. Ces petits «bouts de bois de Dieu» continueront à tomber sous les balles et les bombes de Bachar al-Assad tant qu’il n’aura pas ce qu’il veut. Cruel.■
D. W.
