Le pape François est mort ce lundi matin à 7h35 au Vatican, à l’âge de 88 ans, après une longue lutte contre une pneumonie bilatérale.
Le premier pape jésuite et sud-américain de l’Histoire, élu en 2013, s’est éteint après douze années d’un pontificat marqué par son franc-parler, son attachement aux valeurs de justice sociale et son engagement en faveur du dialogue interreligieux.
Au Maroc, sa mémoire est indissociable de sa visite historique des 30 et 31 mars 2019, effectuée à l’invitation du Roi Mohammed VI.
Reçu avec les honneurs à Rabat, le souverain chérifien avait prononcé un discours fort sur l’esplanade de la Mosquée Hassan II, saluant la portée civilisationnelle et symbolique de cette venue exceptionnelle.
«En tant que Commandeur des Croyants, je partage avec le Saint Père la conviction d’une spiritualité agissante, au service du bien commun. (…) Parce que Dieu est amour, nous avons essayé de faire de notre règne un témoignage de proximité, au chevet des plus pauvres et des plus vulnérables», avait alors déclaré le Roi Mohammed VI, dans un message d'une rare intensité spirituelle et politique.
Cette rencontre entre le pape François et le Roi du Maroc, tous deux défenseurs d’un monde plus juste et plus fraternel, avait profondément marqué les esprits. Elle reste l’un des temps forts du pontificat de François.
Jorge Mario Bergoglio, de son vrai nom, laisse derrière lui un héritage singulier, empreint d’une foi chevillée au corps et d’une volonté constante de rapprocher les peuples.
