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Sidérurgie : La FIMME s’indigne face aux mesures de sauvegarde

 

La Fédération des industries métallurgiques, mécaniques et électromécaniques (FIMME) a réagi suite à la publication récente par le ministère de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Économie numérique de deux avis annonçant l’instauration de mesures de sauvegarde provisoires sur les importations de l’acier laminé à chaud et celles des tubes, avec application d’un droit additionnel ad valorem de 25%. Les détails du communiqué.

 

«La Fédération des industries métallurgiques, mécaniques et électromécaniques (FIMME) tient à réagir fermement en réaffirmant, avec toute la vigueur et la clarté que le sujet impose, que sa position, formulée à maintes reprises et sans aucune équivoque à travers la quasi-totalité des opérateurs qu’elle représente, est toujours restée inchangée sur ce dossier, contrairement à ce que certains organes de presse ont pu laisser entendre.

En effet, les allégations selon lesquelles un accord aurait été trouvé entre la FIMME et Maghreb Steel au sujet desdites mesures de sauvegarde, comme l’aurait affirmé son Directeur général Hatim Senhaji lors d’une conférence de presse tenue en date du 24 septembre dernier, relèvent clairement de l’affabulation.

Notre fédération a toujours insisté sur la préservation des équilibres et la recherche de solutions viables pour la protection des IMME dans leur globalité, en s’insurgeant contre toute forme de protectionnisme qui nuirait à une grande partie de nos industriels.

Il est clair que l’impact économique et les effets directs ravageurs engendrés par ces mesures protectionnistes imposées, face auxquelles nous avons logiquement exprimé un rejet constant, desserviront inévitablement l’ensemble du secteur et anéantiront, nous en sommes convaincus, la compétitivité de plusieurs filières qui viennent en aval de Maghreb Steel.

Il s’agit donc de tout un pan de l’industrie nationale qui encourt aujourd’hui un préjudice extrêmement grave et probablement fatal pour bon nombre de professionnels du secteur.

Cela est non seulement absolument inacceptable, mais également totalement irrationnel si l’on jauge raisonnablement les répercussions dévastatrices qui découleront de la mise en place des mesures instaurées.

Devant ces faits d’une parfaite vérité, nous constatons donc, avec regret, que la décision prise par le ministère, pourtant alerté sur la gravité des conséquences de cette vague protectionniste qui se renouvelle, n’a pas pris en considération la position de la majorité des professionnels, position d’ailleurs étayée à chaque fois par des propos et argumentaires rationnels et réalistes».

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