Le ministère de la Santé semble décidé à poursuivre son offensive sur le traitement à la Chloroquine, sujet clivant chez le corps médical.
Il souhaite que les hôpitaux démarrent le traitement des cas possibles sans attendre les résultats des tests.
Dans une nouvelle circulaire, le département de Ait Taleb autorise ce traitement pour les cas possibles de Covid-19 symptomatiques, sans attendre les résultats de virologie, et tout en envisageant l'arrêt du traitement si le test s'avère négatif.
Alors que certains pays comme la Suède ont décidé d'arrêter le traitement à la Chloroquine, l'engouement est croissant dans d'autres pays comme la France et les États-Unis.
Au Maroc, une partie du corps médical souhaite une plus grande généralisation de l'utilisation de cette molécule en permettant notamment sa prescription par le privé et dans les structures publiques possédant un plateau technique permettant une meilleure surveillance des patients, et ce tout en assurant un suivi médical.
Par contre, d'autres sont sceptiques, craignant des dérapages et une montée de l'automédication, sachant que ce médicament a des effets secondaires sur le plan cardiaque notamment.
Le Maroc compte 97 personnes guéries du Covid-19, dont la majorité a été traité à la Chloroquine. Le protocole impose de nouveaux tests au 9ème et au 10ème jour pour vérifier la guérison, sans quoi le patient ne peut pas quitter l'hôpital.