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Nizar Baraka veut une réhabilitation du champ politique

Le secrétaire général du parti de l’Istiqlal, Nizar Baraka, a estimé, samedi soir à Tanger, qu’il est nécessaire aujourd’hui plus que jamais d’œuvrer ensemble pour réhabiliter le champ politique au Maroc et lui redonner la place qui lui sied, et de changer le mode de travail dans ce champ. 

Le parti de l’Istiqlal, a dit Baraka qui était l’invité de la Maison de la presse, a identifié trois points d’entrée essentiels pour atteindre cet objectif.

D’abord, l’impératif d'un plaidoyer au nom et au profit du citoyen afin de faire entendre sa voix, tant auprès du gouvernement qu'auprès du Parlement et des autres institutions. 

En deuxième lieu, l’élaboration d’une vision stratégique prospective s’impose afin d’identifier les actions et les orientations possibles en tenant compte des potentialités du Maroc.

Le 3ème point consiste en le renforcement de la crédibilité, "qui se décline en l’élaboration de solutions réalisables aux problèmes dont fait face la société". 

Baraka a souligné que les partis politiques sont appelés à jouer leur rôle d’encadrement des citoyens, mais aussi à s’acquitter pleinement de la tâche de médiation, “une mission cruciale pour la patrie”, appelant les formations politiques à se recentrer sur “l’action partisane, politique, militante et d’encadrement”. 

S’arrêtant sur la question du choix de la langue dans l’enseignement des matières scientifiques, Baraka a estimé que “l’on ne peut réduire la problématique de l’enseignement à la seule composante linguistique”, soulignant que “le problème de l’enseignement n’est pas lié à la langue arabe, mais à la qualité du système éducatif”. 

Selon lui, “si un recul a bien été enregistré au niveau de la qualité de l’enseignement jusqu’en 2011, une amélioration a, en revanche, été ressentie entre 2011 et 2015 dans les matières scientifiques, et qui s’est traduite par le classement du Maroc dans l’évaluation internationale TIMSS” (Trends in International Mathematics and Science Study). 

Le secrétaire général du PI a également pointé du doigt le manque des ressources humaines et matérielles nécessaires, le manque des infrastructures, le recul de la qualité de formation des enseignants et l’insuffisance des cadres administratifs. 

Il a, d’un autre côté, souligné la nécessité d’orienter l’enseignement vers les formations aux nouveaux métiers du 21ème siècle, faisant remarquer que, selon les études internationales, près de 70% des professions d’aujourd’hui seront complètement remodelées d’ici 2030, ou vont simplement disparaitre. 

S’arrêtant sur la situation interne au PI, Baraka s’est réjoui que le parti ait pu, à l’occasion de son 17ème congrès, établir une évaluation sereine de l’état des lieux du parti et élaboré un agenda clair de son action future. 

Le parti d’Allal El Fassi a surtout réussi à surmonter les divergences et à ressouder ses rangs, a dit Baraka, se félicitant qu’“après une année et demi de cette échéance, nous avons pu réaliser la conciliation entre les composantes du parti dans presque l’ensemble du territoire du Royaume”.

Nizar Baraka

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