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Gestion des déchets : Derichebourg investit 27 MDH à El Jadida

Gestion des déchets : Derichebourg investit 27 MDH à El Jadida
Derichebourg

 

Déjà présent dans une dizaine de villes au Maroc, le groupe français Derichebourg s'active dans son dernier marché décroché à El Jadida en investissant 27 MDH (2,5 millions d'euros).Au total, l'entreprise a consacré une quinzaine de millions d'euros au Maroc sur l'ensemble de ses marchés. "Une fois l'appel d'offres attribué, nous faisons tout de A à Z. On investit dans le matériel, le centre d'exploitation, les bacs, la main d'œuvre. Comme El Jadida fait partie des grandes villes marocaines avec sa population de près de 200.000 habitants, cela justifie les 27 millions de dirhams que nous investissons", explique à L'Usine Nouvelle Thomas Derichebourg, PDG de Derichebourg Maroc. Le contrat, d'une durée de 7 ans, concerne le traitement et l'exploitation de 75.000 tonnes de déchets en 2016.
"À El Jadida, nous sommes dans la phase de démarrage qui est le plus souvent la plus compliquée. Il faut mettre en place une nouvelle organisation, former les salariés, restructurer et tout réorganiser pour avoir un site viabilisé conforme à la demande de notre client", précise Derichebourg.
Le contrat d'El Jadida est un lot unique. Le groupe français a repris les 200 personnes présentes sur le site. "Pour éviter les casses sociales, nous récupérons 100% des salariés affectés au contrat. Ça me semble être un minimum vu leur expérience, même s'il faut les former davantage", précise le président de Derichebourg Maroc. Au niveau des moyens matériels, Derichebourg El Jadida a acheté une trentaine de véhicules et une multitude de bacs, dont le nombre existant est souvent sous-dimensionné.  
Concernant la formation, Derichebourg déploie au Maroc les process qu'il utilise en France. Généralement, ce sont des salariés situés en France qui viennent former leurs collègues marocains, qui prennent le relais à leur tour. La totalité du personnel est marocain. "Je suis l'unique expatrié du groupe, insiste Thomas Derichebourg. Il existe au Maroc des personnes assez compétentes, qui sont très bien formées, connaissent nos métiers et ont envie d'appartenir à un groupe international."■

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