Le Maroc est activement engagé dans une transition énergétique vers les énergies propres. C’est ce qu’ont affirmé, mardi à Casablanca, les participants à la 24ème édition de la Conférence internationale de l'ingénierie de l'énergie solaire concentrée et des procédés chimiques (SolarPACES).
Le Royaume dispose de tous les ingrédients nécessaires pour jouer un rôle de premier plan dans la transition énergétique mondiale, et devenir un hub énergétique pour un échange de l'électricité durable, ont-ils ajouté lors de cette rencontre co-organisée par l'Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) et l'Agence marocaine de l'énergie durable (Masen), sous l’égide de l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
Dans une allocution lue en son nom, le ministre de l’Energie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rabah, a notamment rappelé l'importance capitale accordée par le Maroc en faveur du climat et au développement des énergies renouvelables en particulier.
Rabbah a souligné que le Maroc s'est fixé un nouveau cap pour les énergies renouvelables en portant leur part de 42% dans la puissance installée en 2020, à 52% à l'horizon 2030.
'’Je me réjouis de vous annoncer que nous avançons sereinement dans la mise en œuvre de notre modèle énergétique, et l'évolution de notre mix électrique en particulier confirme que le Maroc est réellement engagé dans une transition énergétique vers les énergies propres’’, a-t-il fait observer.
Pour Mustapha Bakkoury, président de Masen, le Maroc a montré que le pari des énergies renouvelables est ‘’déjà gagné’’ et le Royaume est en train d’amplifier sa stratégie qui était d’ailleurs revue à travers l’ambition d’atteindre 52% de mix électrique à l’horizon 2030.
Cette conférence, deuxième du genre organisée par le Maroc après celle de Marrakech en 2012, est une occasion pour les personnalités, notamment les experts, qui y participent de voir ce qui a été accompli par le Royaume en matière des énergies renouvelables, depuis 2012, ajoute-t-il.
Cette conférence, qui rassemble près de 600 participants de plus de 40 pays, dont des experts de renom, ainsi que des décideurs et des acteurs politiques et économiques de haut niveau, constitue une opportunité pour l'échange et le développement de la filière solaire, notamment le CSP (centrale solaire thermodynamique à concentration).
Il s’agit, selon ses organisateurs, d’une plateforme pour la promotion de la recherche & développement, la présentation des progrès technologiques réalisés, ainsi que la présentation des projets innovants développés ou en cours de développement.
En effet, durant 4 jours, le CSP sera examiné sous tous les angles, à savoir les hybrides, les marchés et projets, la supply chain, les technologies innovantes, les performances, le stockage, les mesures, les intrants machines, le financement et l’intégration du grid.
L’objectif étant d’élaborer des recommandations qui permettent aux professionnels du secteur de maîtriser toute la chaîne de valeur de cette technologie «très prometteuse».■