Le haut-commissaire aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la Désertification, Abdeladim Lhafi, président de la Fondation maison méditerranéenne du climat (FMMC), a présidé une Assemblée générale de la fondation, en distanciel, avec la participation d’une vingtaine de personnes, représentant le bureau de la Fondation, des institutions gouvernementales, des collectivités territoriales, des ONG et des experts.
«Outre l’examen des bilans d’activités et financier de la Fondation, pour la période 2018 – 2020, cette Assemblée générale, a adopté les nouveaux statuts de la FMMC, et le plan stratégique 2030 et le plan d’Action 2021 – 2023 pour la Maison méditerranéenne du Climat (MMC) », précise le communiqué.
La même source souligne que les nouveaux statuts ont été adoptés pour assurer la mise en conformité des statuts de la FMMC avec la législation nationale en vigueur, et prendre en considération les nouvelles orientations stratégiques définies par l’étude stratégique réalisée par la Fondation.
Le plan stratégique adopté est le fruit d’une démarche participative, qui a regroupé l’ensemble des partenaires aux fins de définir le positionnement de la MMC dans l’espace méditerranéen, les missions opérationnelles et les défis prioritaires de la région. L’action s’adresse aux plans de développement durables portés par les collectivités territoriales, dans un cadre intégré, territorialisé et participatif. La région méditerranéenne est l’une des zones les plus affectées par le changement climatique, et pose un défi en termes d’approches résilientes s’adressant à la fois aux questions d’adaptation et d’atténuation.
Pour rappel, la FMMC a été créée en février 2018, conformément aux recommandations de la lettre Royale, adressée aux participants à la 2ème MedCOP, le 18 juillet 2016 à Tanger. La structure est une association à but non lucratif, ayant pour objet de créer le cadre juridique et légal quant à la mise en place et l’implémentation de la MMC, basée à Tanger.
«La MMC se veut un outil d’accompagnement opérationnel pour contribuer au renforcement du pouvoir d’action des Collectivités Territoriales et des acteurs non étatiques, dans la mise en œuvre des agendas climatiques (mondiaux, régionaux, nationaux et territoriaux) », précise le communiqué. Les buts poursuivis sont les suivants :
-Participer au plaidoyer et aux négociations climatiques, pour la Méditerranée ;
-Contribuer à l’éclairage des décideurs, au niveau des collectivités territoriales du pourtour méditerranéen, sur les principales questions liées au changement climatique ;
-Promouvoir les partenariats, les coopérations et la mise en réseau au niveau de l’espace méditerranéen et sa profondeur africaine ;
-Renforcer les capacités des collectivités territoriales et des acteurs non étatiques, pour disposer des moyens nécessaires dans leur action climatique ;
-Initier et mettre en œuvre des projets et des actions dans le domaine de lutte contre les effets du changement climatique.