En réponse à la question du groupe de la Confédération démocratique du travail, lors de la séance des questions orales à la Chambre des conseillers, relative à la propagation d’une poussière noire dans la ville de Kénitra, le secrétariat d’Etat en charge de l’Environnement a énuméré les actions menées pour limiter ce phénomène :
1 – La participation active dans les travaux du Comité technique régional permanent du suivi de la qualité de l’air. Ce comité a entrepris plusieurs actions, dont notamment la localisation des sites des stations mobiles et immobiles de mesure de la qualité de l’air et la remise en marche de la station de mesure de la ville de Kénitra. Il y a aussi la proposition de mesures à prendre de la part des autorités locales pour améliorer la qualité de l’air à travers la mise à niveau écologique des installations industrielles ainsi que de la station thermique de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable.
2 – La mesure de la qualité de l’air par le laboratoire national de l’environnement, du 13 mars au 5 avril 2014, et qui a dévoilé que la teneur en dioxyde de souffre, monoxyde de carbone et de l’ozone est dans la limite maximale de ce qui est autorisé, alors que la quantité des particules en suspension dépasse les limites autorisées. Un rapport a été élaboré dans ce sens et présenté à l’Observatoire régional de l’environnement.
3 – La réalisation de l’enquête cartographique des émissions polluant l’air dans les villes de Kénitra, Sidi Kacem et Sidi Slimane et un plan d’action à la lumière de cette enquête pour l’amélioration de la qualité de l’air et réduire ces émissions. Il sera dévoilé le 13 juin 2017.
4 – Pour le suivi du contrôle de la qualité de l’air au niveau de la ville :
- le comité a effectué plusieurs visites de terrain entre février et mars 2017 cilbant 21 unités industrielles. Ces unités ont ensuite reçu du gouverneur un délai d’un à trois mois pour effectuer leur mise à niveau environnementale.
- un intérêt particulier a été accordé au suivi de l’exécution de ces recommandations au niveau des centrales électriques CTK et TAG qui devront entrer en vigueur en juin 2017
- il y a eu la programmation, dès début 2016, de la visite de hammams et fours populaires, dont 58 ont été contrôlés pour vérifier le respect de la réglementation en vigueur.
5 – La participation, dans le cadre du programme de la Fondation Mohammed VI pour l’Environnement relatif à la qualité de l’air, au renforcement du réseau de contrôle de la qualité de l’air à travers la mise en place d’une station de contrôle fixe. Les négociations sont en cousr avec la Fondation pour l’avoir.
6 – Le renforcement de l’arsenal juridique à l’encontre des pollueurs.
7 – La réalisation des actions de sensibilisation et de communication avec tous les acteurs sur la question de la mise à niveau écologique.