Plaçant la préservation de l’environnement et la décarbonation au cœur de son action quotidienne et de son projet de développement durable, l’Office national des chemins de fer (ONCF) vient d’établir son ‘bilan carbone’ au titre de l’année 2022, en conformité avec la démarche universelle.
Coïncidant avec la célébration de la journée mondiale de l’environnement, ce bilan dégage une diminution nettement considérable de l’empreinte carbone ONCF et ce, en dépit de l’évolution remarquable du recours au voyage par train. En témoignent les performances records enregistrées en 2022 en comparaison avec 2021 :
− Une régression de 31% des émissions globales de Gaz à Effet de Serre (GES), se limitant à près de 371 milles tonnes eqCO2 (contre 541 milles) et dont près de 25% sont exogènes en lien direct avec les déplacements effectués, bien en amont qu’en aval ;
− Un gain en intensité carbone des voyageurs de l’ordre de 2,99 g CO2, se situant seulement à 20,85 g CO2 par kilomètre parcouru par chacun des 46 millions de passagers transportés : le déplacement d’une personne par train génère 9 fois moins que par voiture ;
− Une diminution en intensité carbone due au transport de marchandises de 2,75 g CO2, ne correspondant qu’à 28,75 g CO2 par kilomètre effectué par chaque tonne des 21 millions acheminées.
De telles atténuations substantielles en CO2 (soit -170 milles tonnes eq CO2) sont centrées sur une mobilité écologique par train, en pleine essor, traduite par des effets positifs sur plusieurs registres. Les gains générés constituent, à titre d’exemple, l’équivalent de 10900 voitures par jour circulant sur l’autoroute Casablanca-Rabat, ou d’une année de chauffage pour 25000 ménages ou 4 800 000 arbres comme puits absorbant le CO2.
En plus du fort volontarisme, de l’engagement et la mobilisation effectifs à tous les niveaux de l’Office et de ses partenaires, les performances du bilan carbone 2022 ne sont autres que le fruit d’une dynamique exceptionnelle de résilience et de décarbonation.
A travers l’adoption et le déploiement, tout au long de l’année, d’initiatives concrètes d’atténuation et d’adaptation, de solutions durables et d’actions d’envergure menées dans le souci constant de réduire, au strict minimum l’empreinte carbone des activités ONCF.
Sans être exhaustif, il s’agit du recours à l’énergie verte pour la circulation des trains, de la réalisation d’émission obligataire certifiée ‘green’, du renforcement de l’excellence opérationnelle, de l’offre de services plus innovants, du développement de l’intermodalité, de l’adoption de systèmes d’éco-conduite et d’écoconception. A cela s’ajoutent le recours aux énergies alternatives photovoltaïques au niveau des gares et bâtiments, l’optimisation des processus de production et de traitement des déchets, la structuration de l’économie circulaire, la certification de sites ONCF selon les normes ISO 14001 & 50001, l’organisation de cycles de formation et de sensibilisation ainsi que le développement de partenariats avec les organismes nationaux et internationaux spécialisés…
Par ailleurs, il convient de souligner que le choix de l’ONCF de mettre fermement le cap sur la transition écologique et la mobilité durable comme piliers de développement, s’inscrit en droite ligne avec la clairvoyante vision royale plaçant le développement durable au centre d’un projet de société.