Le PIB des zones oasiennes et de l’arganier est passé de 84 à 129 milliards de dirhams entre 2009 et 2018.
Le taux d'électrification rurale dans la zone d'action de l'ANDZOA est passé de 95% à 99%.
Aziz Akhannouch, ministre de l'Agriculture, a présidé lundi 9 décembre à Agadir la réunion du Comité d’orientation stratégique de l'Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA) ainsi que son Conseil d’administration, en présence du wali de la région Souss-Massa, Ahmed Hajji, des présidents de régions, du Directeur général de l’ANDZOA, Brahim Hafidi, ainsi que du président de la chambre d'agriculture de la région Souss-Massa.
Cette réunion a été l'occasion d'examiner les résultats et le bilan enregistrés au cours de la période 2012-2018, ainsi que de rappeler les mesures prises pour mettre en exécution les résolutions et recommandations des réunions précédentes.
Les membres ont également passé en revue les accords de partenariat conclus entre l'Agence et les différents acteurs durant cette période ainsi que le plan d’action à moyen terme de l'Agence (2018-2020), qui prend en compte tous les éléments et lignes directrices ainsi que les changements et évolutions du contexte national et international.
À cet égard, les zones oasiennes et de l’arganier ont connu une amélioration au niveau de la plupart des indicateurs, approchant et dépassant parfois les ratios établis et ciblés dans le cadre de la stratégie d'intervention de l'Agence, indique un communiqué du ministère.
Le total des investissements publics s'est ainsi élevé à 63,6 milliards de DH sur la période 2012-2018, soit 69% des objectifs stratégiques à l'horizon 2020. Ceci au moment où le produit intérieur brut est passé de 84 à 129 milliards de dirhams entre 2009 et 2018.
Dans la zone d'action de l'agence, plus de 82.527 emplois ont été créés entre 2012 et 2018, soit 52% des objectifs fixés pour 2020.
Une nette amélioration dans l'accès aux services de base a également été soulignée.
Pendant la période 2012–2018, le taux d'électrification rurale est passé de 95% à 99%, l'accès à l'eau potable de 81% à 91% et le taux de désenclavement en milieu rural de 70% à 83%.
A cela s’ajoute la mobilisation d'un volume supplémentaire des ressources en eau de 703 millions de m3, soit 64% de l'objectif fixé à l'horizon 2020.
Le ministre a toutefois attiré l’attention sur le fait que des obstacles et des défis subsistent pour élever ces zones aux standards nationaux.
Ce qui ne peut être atteint que par l’exécution de programmes de développement intégrés pouvant apporter une réelle valeur ajoutée à la région, garantir plus d’efficacité aux interventions et assurer leur durabilité, tout en tenant compte des besoins et des aspirations de la population.
Au terme de ces réunions, les membres du Comité et du Conseil d'administration ont recommandé que des efforts supplémentaires soient engagés pour établir une communication régulière, forte et constructive entre tous les acteurs et intervenants, ainsi que pour renforcer l’intégration et la cohésion entre les différentes interventions et programmes de développement, selon un équilibre et une intégration des ressources et des moyens tout en renforçant le principe de la contractualisation.
Ainsi, l'Agence est appelée à jouer son rôle d'acteur majeur pour s’engager dans la plupart des initiatives nationales et internationales visant à développer une nouvelle perspective du développement territorial, intégrant le changement climatique et le développement durable dans les plans de développement, conclut le communiqué.■