Arcelor Mittal nie les accusations de dumping qu'il pratiquerait sur le marché marocain, contrairement au résultat de l'enquête officielle menée par le gouvernement marocain suite à la plainte du sidérurgiste Maghreb Steel.
Dans un communiqué publié aujourd’hui et repris par L’Usine Nouvelle, Arcelor Mittal «conteste les conclusions provisoires du département du Commerce extérieur (DCE, ndlr) marocain établies à son encontre dans le cadre de l’enquête anti-dumping sur les tôles d’acier laminées à chaud». A ce titre, le Groupe compte agir «immédiatement auprès du DCE après la publication du rapport préliminaire pour lui apporter toutes les explications et éléments de preuves de nature à modifier ses conclusions provisoires».
… Marge déraisonnable
«Mi-novembre, le DCE a rendu ses conclusions provisoires en calculant, pour Arcelor Mittal, une marge de dumping totalement déraisonnable de 60,42% et en lui imposant une surtaxe provisoire de 29,12%», indique Arcelor Mittal. Ce dernier «conteste catégoriquement le niveau de marge de dumping calculé par le DCE qui est fondamentalement déconnecté de la réalité de son activité sur le marché marocain, marquée par le développement d’une relation durable avec ses clients, à des prix compétitifs». Selon Arcelor Mittal, l’anti-dumping «ne saurait (...) être utilisé par une industrie pour obtenir une protection illégitime conduisant à exclure un concurrent du marché par l’imposition de droits punitifs, comme en l’espèce». Le groupe européen espère que les autorités marocaines vont corriger ce qu’il considère comme une «erreur manifeste».