L’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC) clôt l’exercice 2025 sur des performances de premier plan.
Le Conseil d’administration de l’Agence s’est tenu le 18 décembre 2025, sous la présidence de Ahmed El Bouari, ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, en présence de Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce, et de Abdeltif Loudyi, ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé de l’Administration de la Défense nationale, ainsi que l’ensemble des membres du Conseil.
Cette réunion a été principalement consacrée à l’examen des réalisations de l’année 2025 et aux projections arrêtées pour l’exercice 2026. Elle a mis en lumière des résultats financiers et opérationnels jugés remarquables.
Sur le plan financier, l’ANCFCC a enregistré en 2025 un chiffre d’affaires record de 10,9 milliards de dirhams, en progression de 17 % par rapport à l’exercice 2024. L’Agence a également renforcé sa contribution aux finances publiques, avec 7,5 milliards de dirhams versés à l’État, dont 6,5 milliards de dirhams directement affectés au Budget général.
Sur le plan des activités métiers, Karim Tajmouati, directeur général de l’ANCFCC, a mis en avant une nette accélération des principaux indicateurs. L’Agence a procédé à l’immatriculation de 1,1 million d’hectares à l’échelle nationale. La production de titres fonciers a atteint 430.000 unités, enregistrant une hausse de 15 % par rapport à 2024.
Les inscriptions sur les livres fonciers du Royaume ont, quant à elles, atteint un niveau record de 1.200.600 actes, en progression de 14 % sur un an. Ces résultats traduisent les efforts soutenus déployés pour accélérer le rythme de l’immatriculation foncière, en particulier dans le monde rural, où 150.000 titres fonciers ont été créés au cours de l’année.
Parallèlement, l’ANCFCC poursuit le déploiement de sa stratégie de transformation digitale. Celle-ci s’articule notamment autour du renforcement de la cybersécurité et de la mise en œuvre de son schéma directeur des systèmes d’information, dans un contexte de digitalisation croissante des services fonciers et cadastraux.