Quelques 70 programmes de développement répartis sur cinq catégories principales ont été adoptés dans le cadre du Plan de développement régional (PDR) voté ce lundi par le Conseil de la région de Casablanca-Settat, et ce pour une enveloppe budgétaire oscillant entre 48 et 50 milliards de dirhams, a affirmé le Président du Conseil de la région, Abdellatif Maazouz.
La contribution de la région au financement de ces projets s'élève à près de 18 MMDH, a précisé Maazouz, ajoutant que le PDR ambitionne de créer environ 200.000 postes d'emplois dans les différentes préfectures et provinces de la région.
L’élaboration de ce programme, a souligné Maazouz, a été le fruit d'un long exercice de consultation qui a été lancé à la mi-avril, avec la participation d'un millier de personnes durant neuf réunions tenues dans les deux préfectures et les sept provinces de la région.
Suite à ces consultations, "nous avons regroupés les attentes, les demandes et les propositions des uns et des autres, et les avons catégorisés selon les secteurs concernés", a expliqué le président de la région.
Il s’agit en l’occurence d’améliorer la qualité de vie dans le milieu rural tout comme dans les villes; de renforcer la croissance économique de la région; et d’ériger la culture en une industrie pouvant contribuer de manière constante à la création d’emploi, a indiqué Maazouz.
Les deux autres catégories touchent à la consécration du statut de la région en tant que locomotive économique et financière à l’échelle continentale, et au renforcement des efforts consentis dans le domaine du raccordement à l’eau potable et de la protection de l’environnement.
S’arrêtant sur le montage financier pour la réalisation de ces projets, Maazouz a souligné que ce point a fait l'object de discussions “profondes et franches”.
“Nous avons consulté les parties prenantes publiques et privées, et aujourd’hui, nous avons un certain nombre de promesses de financement”, a relevé le président de la région, ajoutant que la prochaine étape concernera les engagements par rapport à ces promesses.
Maintenant que le PDR a été voté, “nous passeront à la phase de signature des contrats/conventions”, une étape qui devra durer entre octobre 2022 et janvier 2023, a expliqué Maazouz, soulignant qu’aussi bien les projets que le budget pourront être revus soit à la baisse soit à la hausse étant donné que le PDR est “finalement une feuille de route qui doit être négociée et évaluée de manière périodique”.
Une fois les contrats signés, le PDR passera à l'étape de programmation, a expliqué le président de la région, faisant remarquer que certains projets, qui font l'objet de l'unanimité de tous les intervenants (routes, assainissement, raccordement du milieu rural au réseau d’eau potable, accélération des travaux à la zone industrielle…) ont déjà été lancés.
L’image d’ensemble du PDR sera révélée d’ici mars prochain, date à laquelle de nouvelles procédures de mise en oeuvre sera entamée, a dit Maazouz, qui a tenu à souligner que le PDR est basé sur une vision réaliste et réalisable, qui tient compte des ambitions de la région, mais aussi des ressources disponibles.