"Je suis heureux de vivre un moment historique qui est celui de l’installation des membres du Conseil de la concurrence», a déclaré, mercredi à Rabat, Driss Guerraoui.
L’émotion de l’ancien Secrétaire général du Conseil économique social et environnement (CESE), fraîchement porté à la tête de l’institution constitutionnelle, est d’autant plus légitime que le Conseil de la concurrence a été condamné pendant des années à l’inactivité, faute de renouvellement de ses membres.
Visiblement, avec Driss Guerraoui, l’entité chargée de veiller à l’application du droit de la concurrence entre dans une nouvelle ère.
«Après l’installation officielle de ses membres qui prêtent serment à la Cour d’appel de Rabat, ce jeudi 20 décembre 2018, le Conseil de la Concurrence s’attèlera à sa tâche, en décidant démocratiquement des dossiers à traiter», révèle l’économiste et expert des questions sociales.
«Le Conseil a déjà été saisi par Lahcen Daoudi, ministre des Affaires générales et de la Gouvernance, sur un avis afférent au plafonnement des marges bénéficiaires des pétroliers», indique-t-il.
L’indépendance et la neutralité sont les principes directeurs de l’action de l’instance de régulation qui hérite d’un dossier des hydrocarbures particulièrement brûlant.■