La crise sanitaire a nécessité la mise en place de mesures préventives à grande échelle, dont notamment l'emploi massif des masques de protection.
Voulant profiter de l'occasion et faire des marges alléchantes, des opérateurs ont exporté une bonne partie du stock disponible au Maroc vers la Chine et en Europe au cours des mois de janvier et février.
La rareté de ces masques a engendré une véritable problématique sanitaire.
"Il y a plusieurs entreprises qui ont affiché leur intention de produire des masques de protection, dont une à Tanger, une autre à Guercif, et surtout Soft Tech, filiale de Soft Groupe, qui veut produire 10 millions de masques", souligne Fatima Zahra Alaoui, DG de l'AMITH.
Toutefois, tient-elle, à préciser "ces masques ne sont pas médicaux et n'assurent qu'une première protection. Nous sommes en discussion avec le département de l'Industrie pour fixer les normes exigées pour de tels produits".■