La pandémie de Covid-19 a permis à l'Afrique en général, et au Maroc en particulier, de mettre en avant les capacités de leurs ressources humaines ainsi que leurs compétences en matière d’innovation, a indiqué, mercredi, le ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Economie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy.
Dans une intervention à l'occasion d’une conférence organisée, en format virtuel, par le Corporate Council on Africa (CCA), basé à Washington, en marge de la 75ème Assemblée générale des Nations Unies, Elalamy a relevé que le continent africain est "un véritable grenier de ressources naturelles et un réservoir de compétences et de techniciens supérieurs".
En ce sens, Elalamy a cité le Maroc en exemple, rappelant que dès l’apparition de l’épidémie, SM le Roi Mohammed VI a mobilisé l’ensemble du secteur industriel pour apporter tout ce qu’il pouvait pour aider le secteur médical à faire face à cette crise inédite.
"Le Maroc, qui ne produisait absolument aucun masque, s'est mis à la fabrication de 17 millions de masques par jour pour une population de 36 millions. Nous avons découvert des ingénieurs dans le secteur aéronautique qui se sont regroupés et ont fait l’un des respirateurs les plus performants au monde, avec une marge d'erreur de 3 %”, a relevé le ministre.
De même, a-t-il ajouté, outre les respirateurs, les secteur automobile et aéronautique se sont liés pour produire des thermomètres et des caméras infrarouges, et récemment le test PCR fabriqués par des ingénieurs marocains et qui est désormais opérationnel.
"La semaine dernière, lors d’une visite en France, j’ai découvert que le fameux test à la salive présenté en France était fabriqué au Maroc à Tanger.
C'est dire la capacité de fabrication des ressources humaines marocaines", s’est félicité Elalamy.
Le ministre a saisi cette conférence, marquée par la participation du secrétaire américain au Commerce, Wilbur Ross, pour mettre en avant la "relation exceptionnelle" entre le Maroc et les Etats-Unis, appelant à continuer à renforcer ce partenariat et de faire du Royaume “une plate-forme de complémentarité avec les États-Unis".