Selon un rapport présenté devant le Parlement, le parc de l’Etat continue de peser lourdement sur les finances publiques, avec une enveloppe de 4 milliards de DH entre 2018 et 2019.
Malgré les engagements du gouvernement pour le réduire et maîtriser ses charges, il a atteint152.000 voitures à fin 2019 (sans compter les véhicules de la police et de la gendarmerie), soit une hausse de 33% par rapport à 2014.
Essentiellement gérée par la Société nationale de transport et de logistique (SNTL), la flotte est considérée comme importante comparativement avec d’autres pays.
Au Royaume-Uni elle est de 34.000 véhicules seulement, au Japon elle est limitée à 50.000, en France 65.000 et aux Etats-Unis 70.000.
Concernant les charges, le parc de l’Etat a englouti 2 milliards de DH de carburant entre 2018 et 2019.
Durant la même période, son entretien culmine à 960 MDH. Et paradoxalement, le gouvernement a dépensé 560 MDH de frais de transport en dépit de l’existence de cette flotte imposante.