Le comité de prévention des accidents de la route (CNPAC) et Fiat Group Automobiles Maroc ont signé à Casablanca une convention de partenariat dans le domaine de la prévention et de la sécurité routière.
Marco Tronchi, PDG de Fiat Maroc a souligné, lors de la cérémonie de signature, que ce partenariat s’est imposé comme une évidence, étant donné l’engagement du groupe italien en matière de sécurité routière : «Nous sommes un groupe qui a dans sa stratégie globale la sécurité, et nous sommes engagé dans la recherche et dans le développement de systèmes qui peuvent aider à la diminution des accidents ». Il ajoute que la sécurité routière « fait partie de notre ADN », en témoigne « notre circuit en Italie dédié à la sécurité » (plus de 18.000 crashs tests).
Conscient malgré tout que la technologie ne peut se substituer au comportement humain (80% des accidents sont dus aux comportements humains), Fiat a dès 2011 ouvert une école de pilotage au Maroc (Alfa master drive), puis en septembre une autre école (jeep academy)
La volonté du groupe de nouer se partenariat avec le CNPAC et de construire ensemble un projet « socialement » important est donc une belle initiative. Un partenariat gagnant-gagnant qui a une mission noble. Le début d’une collaboration entre les deux entités que le secrétaire permanent du CNPAC, Benaceur Boulaajoul, espère longue et féconde.
Pour B. Belaajoul le CNPAC va beaucoup bénéficier de l’expérience du groupe Fiat. Il ajoute que ce partenariat illustre la volonté du CNPAC d’agrandir «l’alliance contre l’insécurité routière. Une alliance qui doit fédérer l’ensemble des acteurs du secteur : professionnels, société civile, constructeurs, etc. Les efforts de sensibilisation entrepris autour du thème de la sécurité routière ont déjà porté leurs fruits en 2013 avec une baisse de 8% du nombre de morts sur les routes marocaines. « Le défi » à présent consiste à consolider ces chiffres et à rendre cette baisse structurelle.
Les actions concrètes qui découleront de ce partenariat restent encore à définir, mais certaines sont déjà planifiées : l’organisation d’une caravane qui sillonnera les universités marocaines, des projets d’investissements physiques, des activités de formation, ou encore la mise en place de « pistes interactives de sécurité routière » (dont une pour la ville de Casablanca).