Le Maroc et l'Indonésie ont procédé, lundi à Jakarta, à la signature de quatre mémorandums d’entente visant à intensifier la coopération bilatérale dans plusieurs domaines, et ce, en marge de la visite de travail qu’effectue actuellement le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, en Indonésie.
Les accords signés portent sur le renforcement de la coopération dans les domaines industriel, maritime et de pêche, de lutte contre le terrorisme, ainsi qu’en matière d’échange d’informations financières relatives au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme.
S’exprimant à l’issue de la cérémonie de signature, Bourita a relevé l’impératif d’élever le partenariat économique souhaité au niveau de l’excellence des relations politiques et diplomatiques.
Il a, de même, évoqué les dénominateurs communs qui marquent la politique étrangère des deux pays, en soulignant l’importance d’unifier les positions et de coordonner les actions des deux parties pour faire face aux défis aussi bien à l’échelle régionale qu’au niveau international.
De son côté, la ministre indonésienne des Affaires étrangère, Retno Marsudi, s’est réjouie de la profondeur et de la solidité des relations bilatérales, lesquelles vont prendre un nouvel élan grâce à la conclusion de quatre accords de coopération et à l’intensification des échanges entre les deux pays frères.
Elle a, dans ce cadre, manifesté l’intérêt de son pays pour les grands chantiers de développement au Maroc, qui constitue une destination prisée des investisseurs étrangers en quête d’un climat d’affaires favorable.
"Les entreprises indonésiennes sont prêtes à répondre au besoin du marché marocain et s’intéressent aux grands travaux d’infrastructures lancés par le Royaume", a annoncé Marsudi.
Mettant en avant l’énorme potentiel du Maroc dans le domaine des phosphates, la cheffe de la diplomatie indonésienne a manifesté l’intérêt de son pays pour l’augmentation du flux d’échanges dans le domaine des engrais et fertilisants.
Et de préciser, en outre, que l’industrie «halal» constitue également une importante niche de coopération qu’il importe d’exploiter par les opérateurs économiques marocains.■