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La Loi de Finances 2023, un texte "rassurant", selon le patronat

La Loi de Finances 2023, un texte "rassurant", selon le patronat

Les efforts déployés pour l’élaboration de la Loi de finances (LF) 2023 ont permis d’aboutir à un texte "rassurant", a affirmé, mercredi à Casablanca, le Président de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj.



"La LF a fait de la réforme de l'impôt sur les sociétés (IS) une priorité, avec une volonté d’instaurer une fiscalité plus harmonieuse et équitable tout en donnant aux opérateurs plus de transparence et de visibilité à horizon 2026", a souligné Alj qui s'exprimait lors du Conseil National de l'Entreprise (CNE), tenu en présence de la ministre de l'Économie et des Finances, Nadia Fettah.



A ce titre, Alj a relevé la baisse progressive du taux de l’IS pour atteindre 20% à horizon 2026 au profit des sociétés générant moins de 100 millions de dirhams (MDH) de bénéfice net, lesquelles composent la plus grande partie du tissu économique national.



Dans le même registre, le président de la CGEM a fait part de la satisfaction des opérateurs quant à la préservation de l’attractivité du Maroc pour les investissements directs étrangers (IDE) d’envergure avec le plafonnement du taux de 20% même pour les entreprises réalisant plus de 100 MDH de bénéfice net fiscal et opérant dans les Zones d’accélération industrielles ou sous statut CFC (Casablanca Finance City).



Après avoir salué la reconduction jusqu’en 2025 de l’abattement de 70% sur les plus-values de cession d’actifs, Alj a précisé que cette mesure permettra d’encourager le réinvestissement privé et donc la création de valeur et d’emplois.

Évoquant l’impôt sur le revenu, Alj s’est réjoui de la reconduction de l’exonération jusqu’au 31 décembre 2026 pour les salaires des nouvelles recrues n’excédant pas 35 ans, pour un premier travail en CDI pendant 36 premiers mois, à compter de la date de son recrutement, mesure qui favorise l’emploi des jeunes.

Par ailleurs, il a souligné l'engagement à ce que la réforme de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et celle de la fiscalité locale, demandées par la CGEM depuis les Assises de la fiscalité, soient traitées dans la LF 2024, notant à ce titre, qu’un réel travail de fonds a été amorcé avec l’Administration.



Ces deux réformes structurantes et stratégiques sont fortement attendues par les entreprises en raison des impacts qu’elles induiront en matière d’allègement de leur trésorerie, d’alignement des taxes et en termes de neutralité, a-t-il expliqué.

Par ailleurs, lors de cette rencontre annuelle qui rassemble acteurs de la CGEM et responsables gouvernementaux autour de thématiques d’actualité, Alj est revenu sur les chantiers structurants lancés pour opérer une véritable relance, soutenir la croissance et accompagner le tissu économique pour qu'il assume et joue pleinement son rôle.



A ce titre, Alj a cité la mise en place du Fonds Mohammed VI pour l’investissement qui contribuera, de manière novatrice, au financement de projets d’investissements et au renforcement des capitaux des entreprises et le programme d’appui à l’innovation industrielle, Tatwir-R&D et Innovation arrivé à sa phase pilote et qui vise à donner un élan à la recherche et au développement, stimulera l’innovation et soutiendra les investissements technologiques.

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