La préparation du deuxième plan d’action national du gouvernement ouvert 2021-2023 a atteint une étape très avancée.
Elle a été consolidée par les consultations avec les instances de la société civile et aussi par l’initiative donnée aux citoyennes et citoyens de s’exprimer sur le sujet en formulant des propositions et des idées sur un site dédié qui a rencontré un grand succès.
Selon un rapport préparé par le département de la Réforme de l’Administration relevant du ministère de l’Economie et des Finances, le Maroc est en voie d’adopter dans les semaines à venir un plan d’action du gouvernement ouvert;
Une grande consultation publique a été initiée concernant les engagements proposés à travers le portail www.gouvernement-ouvert.ma.
Elle prendra fin au terme de cette semaine et sera soumise à l’approbation du gouvernement et publié dans ledit portail fin juillet prochain.
Le rapport fait état de plusieurs indicateurs positifs. Ainsi, le nombre de participants dans l’étape de recueillement des idées et des propositions a atteint 804 dont 572 ont été présents dans 10 rencontres de consultation.
Le nombre de participants dans le portail du gouvernement ouvert est de 232.
Au niveau des idées et des propositions, elles ont atteint 232 dans les rencontres consultatives et 179 dans le portail. L’étude préliminaire des propositions a permis de retenir 143 propositions qui sont liées directement aux principes de l’ouverture et 89 ne le sont pas. Après étude, 24 engagements ont été proposés de la part de 11 institutions publiques et administrations concernées.
Dans le cadre de la préparation du deuxième plan d’action du gouvernement ouvert, une approche transparente et précise a été adoptée le 31 octobre 2019 par la commission dédiée déclinée en cinq étapes.
Il s’agit des propositions des axes d’intervention, le recueil des propositions et des idées, l’analyse et la mise en valeur des propositions, la conception de la carte des engagements proposés et enfin l’étape de l’approbation et l’adoption du plan d’action national.
Suite à de profonds échanges de points de vue pour assurer le maximum d’efficacité et d’efficience, 10 axes ont été adoptés dont notamment la démocratie participative, l’innovation, la gouvernance numérique, la transparence budgétaire, l’équité fiscale, la transparence et la lutte contre la corruption et la qualité des services publics.
D’autres axes sont également au programme comme l’approche genre, la protection de l’environnement, l’accès aux ressources naturelles, la justice territoriale et l’accès à l’information.
Reste à souligner que tous les axes ont bénéficié de rencontres participatives ayant connu la présence d’opérateurs publics et des responsables d’administrations concernées.
Ce fut également l’occasion de mobiliser les forces vives de la société civile au niveau local et régional.