L’exécution budgétaire des huit premiers mois de l’année s’est soldée par un déficit de 26,1 milliards de dirhams, en allègement de 4,7 milliards comparativement à la même période de 2016. Les recettes ordinaires ont augmenté de 5,7%, reflétant une amélioration des rentrées fiscales, et les dépenses globales se sont accrues de 1,6%, recouvrant notamment une hausse de la charge de compensation et une baisse des charges en intérêts de la dette et de l’investissement. Tenant compte de ces évolutions, le déficit budgétaire devrait avoisiner 3,5% du PIB en 2017 et 3,2% en 2018, prévoit Bank Al-Maghrib.■