"Le Conseil d’administration félicite les autorités (marocaines) pour leurs politiques et réformes macroéconomiques saines qui ont aidé à réduire les vulnérabilités intérieures et extérieures, à consolider le cadre de la politique fiscale et financière et à augmenter la diversification économique".C'est, en substance, ce qu'indique vendredi le FMI qui vient d’achever les consultations de 2016, au titre de l’article VI, avec le Royaume. Si les conditions macroéconomiques ont continué à s’améliorer, le FMI note toutefois que la croissance en 2016 était lente, en raison notamment d’un recul de la production agricole. Selon l’institution monétaire, les perspectives à moyen terme du Maroc restent favorables, la croissance devant atteindre 4,4% en 2017 pour arriver à 4,5% à l’horizon 2021. Cependant, les risques demeurent substantiels et sont liés principalement à la croissance dans les pays développés et les pays émergents, aux tensions géopolitiques dans la région, aux prix mondiaux de l’énergie et à la volatilité sur les marches financiers, fait remarquer le FMI. Soulignant qu'une croissance plus forte à moyen terme dépend de la mise en œuvre soutenue de réformes liées à la participation au marché du travail, à l’efficience de ce marché, à l’accès à la finance, à la promotion d’une éducation de qualité, à l’efficience des dépenses publiques et à la constante amélioration du climat des affaires.■