Le taux d’investissement au Maroc représente 30% du PIB contre une moyenne mondiale de 20%.
«Ce niveau a été atteint grâce à la politique volontariste de l’Etat dans ce domaine qui a déployé des fonds importants au niveau des infrastructures et des stratégie sectorielles», explique Mohcine Jazouli, ministre délégué chargé de l'Investissement, de la Convergence et de l'Evaluation des politiques publiques, en réponse à une question orale à la Chambre des représentants.
Les projets réalisés comme les routes, les autoroutes, les ports, les barrages ont eu des effets d’entraînement importants sur plusieurs secteurs, l’emploi et la création de valeurs ajoutée.
Ils ont généré d’autres investissements notamment étrangers et ont permis de développer de nouvelles filières et métiers au Maroc et assurer des transferts de technologie notamment dans les métiers mondiaux du Royaume dont l’automobile et l’aéronautique.
Le ministre a toutefois regretté la faible participation du secteur privé dans cet effort d’investissement dont la part ne dépasse pas les 33%.
Dans son intervention, Jazouli a souligné que la stratégie nationale en matière d’investissement doit comporter de nouvelles incitations et dispositions au profit des entrepreneurs privés pour que leur part passe à 66% à l’horizon 2035.