Les politiques commerciales et grilles tarifaires 2018 des supports Média (CGV Régie 3) et l’extension de la taxe d’écran dans le cadre de la Loi de Finances 2018 ont été parmi les points prioritaires traités par le Groupement des annonceurs du Maroc (GAM), lors de sa réunion du 22 janvier courant.
Le GAM s’insurge ainsi contre les nouvelles CGV (conditions générales de vente) de Régie 3, mais également contre la mesure introduite dans la Loi de Finances 2018, qui prévoit une extension de la taxe d’écran de 5% (appliquée auparavant sur la publicité TV) pour l’ensemble des annonces publicitaires, sur tous types d’écrans numériques.
Cette mesure, prise sans consultation préalable des acteurs, a visiblement du mal à passer. Et ce, d’autant que le GAM estime que les extraits de la circulaire (consulter la circulaire) y afférente restent très vagues et n’expliquent pas clairement le champ d’application et le dispositif de déclaration et de paiement de cette nouvelle taxe.
«Selon cette circulaire incomplète, la déclaration électronique et le paiement de cette taxe doivent se faire par les exploitants et les gestionnaires d’espaces publicitaires des sites et ‘’écrans’’.
S’il s’agit d’organismes non-résidents, les annonceurs devront procéder eux même à la déclaration et le paiement de cette taxe», souligne le GAM, qui dénonce «le caractère ‘’hasardeux’’ de cette taxe ainsi que le manque de transparence et de concertation dans son instauration».
Tout en insistant sur son impact négatif sur le marché publicitaire en général, le GAM laisse entendre qu’il entamera en urgence des échanges avec les autres acteurs du marché (UACC, association de la presse électronique...) pour avoir une réaction commune et sensibiliser quant à l’impact négatif d’une telle décision.