Les défauts de paiement des ménages ont totalisé 22,4 milliards de dirhams, en progression de 1%, niveau comparable à celui de 2015, mais plus faible par rapport à ceux enregistrés au cours de 2013 et 2014. Selon le rapport sur la stabilité financière publié ce jeudi par Bank Al-Maghrib, l’ACAPS et l’AMMC, le taux de défaut s’est ainsi situé à 7,3% après 7,5% en 2015, recouvrant une baisse de celui des crédits à l’habitat, qui est revenu de 6,1% à 5,8%, ainsi qu’un léger recul du taux de défaut des crédits à la consommation, ayant passé de 10% à 9,9%.
La baisse de ce taux provient des ménages résidents dont la dette en souffrance a représenté 7,2% de leur dette globale, contre 7,4% une année auparavant. Les ménages non-résidents ont, quant à eux, vu la proportion de leur dette en souffrance revenir à 7,8%, après 8,2% en 2015.■