Les décisions de fermeture des frontières prises par l’Exécutif afin de lutter contre la pandémie, ont été préjudiciables pour le business de bon nombre d’entrepreneurs implantés au Maroc.
N’est pas entrepreneur qui veut. La gestion des incertitudes et la prise de risques constituent le lot quotidien des patrons d’entreprise marocains. Beaucoup d’entrepreneurs chevronnés ont des partenaires étrangers, qui parfois doivent se rendre au Maroc afin de finaliser de grands projets ou contrats. Pour d’autres patrons de société marocains, se rendre à l’étranger est une nécessité vitale pour leur activité.
Au regard de ce qui précède, force est d’admettre que les décisions de fermeture des frontières prises par l’Exécutif afin de lutter contre la pandémie, ont été préjudiciables pour le business de bon nombre d’entrepreneurs implantés au Maroc.
Dans ce contexte, l’annonce de l’ouverture des frontières qui sera effective à partir du 7 février 2022, provoque chez beaucoup d’opérateurs économiques marocains une joie immense.
La nouvelle décision des autorités permet ainsi aux chefs d’entreprise étant dans l’une des situations décrites plus haut, de se projeter plus sereinement dans l’avenir. Sachant que la fermeture des frontières s’apparente pour certains patrons d’entreprise à une absence de visibilité totale. Une configuration réputée être néfaste pour les affaires. Au-delà des entrepreneurs dont plusieurs sont appelés à se déplacer régulièrement à l’étranger pour diverses raisons inhérentes à leur activité, il est sans conteste que l’ouverture des frontières est synonyme de reprise voire de renaissance pour plusieurs secteurs impactés. Il y a lieu de citer les transports aérien et maritime des personnes ainsi que tout l’écosystème de la branche touristique.
Au final, espérons que dans les jours et mois qui viennent, les autorités marocaines ne décideront pas d’une énième fermeture des frontières sous l’effet de l’apparition d’un nouveau variant relatif au coronavirus.
Couper le Maroc, à nouveau, du reste du monde, reviendrait à donner le coup de grâce à l’écosystème de la branche touristique.