Gigantisme et travaux pharaoniques sont les mots-clefs qui résument le voyage de presse organisé hier par l’Office national des chemins de fer (ONCF) afin de présenter l’état d’avancement des travaux de la Ligne à grande vitesse (LGV).
Cet évènement avait comme temps forts la présentation du bilan d’activité de l’ONCF de l’année 2015, les réalisations du contrat-programme (2010-2015) et la visite des chantiers-phares de la LGV, notamment la base travaux de Kénitra et le viaduc Loukkous, qui s’étend sur plus de 2,2 km.
En cela, Mohamed Rabie Khlie, DG de l'ONCF, a égrené les résultats positifs enregistrés au titre de l’année dernière, avec la barre des 40 millions de voyageurs franchie et un effort d’investissement situé autour de 6 Mds de DH. De plus, pour l’Office, l’année 2015 a été marquée par une amélioration substantielle des principaux indicateurs financiers, avec une progression du chiffre d’affaires qui culmine à 3,9 Mds de DH et un résultat net de 80 MDH.
Entre 2010 et 2015, près de 219 millions de voyageurs ont été transportés, soit une progression de 31% marquant ainsi 100% de l’objectif fixé par le contrat-programme signé avec l'Etat. Au niveau des indicateurs financiers, sur la même période, la capacité d’autofinancement de l’Office a enregistré une amélioration de 37% pour atteindre 7,1 Mds de DH. Au-delà de ces chiffres, la rencontre avec la presse a permis à Mohamed Rabie Khlie d’édifier l’opinion publique sur bon nombre de paramètres inhérents à la LGV. «Les essais dynamiques ont déjà commencé sur la LGV qui sera opérationnelle au premier semestre 2018», assure le patron de l’Office. L’autre annonce de taille faite est que 80% des travaux de génie civil sont réalisés par des entreprises marocaines. De plus, une réflexion est menée avec les pouvoirs publics pour déterminer le rôle de l’ONCF dans le développement d’une industrie ferroviaire au Maroc, avec l’implantation des majors mondiaux.
