Le climat général des affaires dans l'industrie, au cours du troisième trimestre 2021, aurait été "normal" selon 59% des entreprises et "défavorable" selon 32%, ressort-il des résultats de l'édition trimestrielle de l'enquête de conjoncture de Bank Al-Maghrib (BAM).
Les conditions d'approvisionnement, au T3-2021, auraient été, de leur côté, "normales" selon 72% des industriels et "difficiles" selon 24%, indique la Banque Centrale.
Par branche, elles auraient été "normales" selon 90% des entreprises de la "chimie et parachimie", 80% du "textile et cuir", 74% de l'"agro-alimentaire" et 60% de la "mécanique et métallurgie", précise BAM, notant que les conditions d’approvisionnement sont, cependant, qualifiées de "difficiles" par la totalité des entreprises de l'"électrique et électronique". Cette part atteint 29% dans la "mécanique et métallurgie", 20% dans l'"agro-alimentaire" et dans le "textile et cuir", ajoute la même source.
S'agissant du stock des matières premières et demi-produits, il aurait été à un niveau normal dans l’ensemble des branches d’activité.
Concernant l’évolution des effectifs employés durant les trois derniers mois, 70% des industriels déclarent une stagnation et 21% une hausse, fait savoir BAM, ajoutant que ces proportions sont respectivement de 86% et de 13% dans l'"agro-alimentaire", de 60% et de 40% dans la "chimie et parachimie" et de 73% et de 19% dans le "textile et cuir". En revanche, 22% des entreprises de l'"électrique et électronique" indiquent une stagnation des effectifs et 66% une baisse. Ces parts sont respectivement de 82% et de 14% dans la "mécanique et métallurgie".
"Pour les trois prochains mois, 68% des industriels anticipent une stagnation des effectifs employés et 25% une hausse", relève la Banque Centrale.
Par ailleurs, l'enquête souligne qu'au troisième trimestre 2021, les coûts unitaires de production auraient augmenté selon 60% des industriels et auraient stagné selon 39%. Ces parts sont respectivement de 82% et de 18% dans la "mécanique et métallurgie", de 75% et de 25% dans la "chimie et parachimie", de 66% et de 34% dans l'"agro-alimentaire" et de 47% dans le "textile et cuir". Dans l'"électrique et électronique", la totalité des chefs d’entreprises déclarent une hausse des coûts unitaires de production.