L'engagement du Maroc en faveur de la mise en œuvre des objectifs de développement durable (ODD) a été mis en relief lundi à Genève lors de la "2ème table-ronde des ambassadeurs", organisée par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED).
"Le Maroc est à l'avant-garde des pays engagés en faveur de la mise en œuvre des ODD", a affirmé l'ambassadeur représentant permanent du Maroc à Genève, Omar Zniber, au cours de cette rencontre.
Cela "se traduit dans plusieurs référentiels, dont les plus importants sont la Constitution, la loi-cadre portant charte nationale de l’environnement et du développement durable, ainsi que l’adoption de politiques sectorielles qui s’inscrivent dans une approche de développement durable", ajoute-t-il.
Il a exposé, dans ce sens, la grande portée de l'Initiative nationale pour le développement humain, lancée par le Roi Mohammed VI, mettant l'accent sur les objectifs de ce chantier de règne destiné à instaurer une nouvelle culture basée sur le développement social, la réduction des inégalités parmi les catégories les plus défavorisées et l'amélioration des conditions de vie des populations en milieu rural et dans les zones reculées.
Il a rappelé, de même, les initiatives engagées au Maroc pour associer le secteur privé dans la réalisation des projets socio-économiques s'inscrivant dans le cadre du développement durable.
Zniber a indiqué, par ailleurs, que le Maroc fut, en 2016, l’un des premiers pays à présenter son examen national volontaire de mise en œuvre des ODD, mettant en avant les dimensions économiques et sociales des initiatives et autres grandes réformes entreprises pour impulser un nouveau modèle de développement dans le Royaume.
Il a cité, entre autres, le programme d’investissement dans les énergies renouvelables à l’horizon 2020 au Maroc.
Le diplomate marocain a, en outre, relevé que le Royaume attache une grande importance aux liens d’investissement et de coopération avec les autres pays.
Un tel engagement "est particulièrement important aujourd'hui dans un environnement mondial difficile caractérisé par des tensions commerciales et d'autres préoccupations géopolitiques", assure-t-il.
La coopération économique, y compris par l’investissement, est le meilleur moyen de progresser sur les plans économique et du développement, a-t-il ajouté.
Il a indiqué, à cet égard, que le Forum mondial de l'investissement de 2018 a fourni aux pays une occasion inestimable d'explorer de manière optimale et de mobiliser la politique d'investissement pour soutenir le développement durable.
Et d'ajouter que "le paradigme de la politique d'investissement devrait passer de politiques visant uniquement à protéger l'investissement à des politiques visant à protéger l'investissement tout en garantissant le droit des États hôtes de réglementer pour la réalisation des objectifs de développement durable".■