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Le volume de pluviométrie s'est amélioré de près de 96% entre septembre et février

Le volume de pluviométrie s'est amélioré de près de 96% entre septembre et février

Le volume de pluviométrie s'est amélioré de près de 96% entre le 1er septembre 2022 et le 13 février 2023 par rapport à la même période de l’année précédente, a affirmé, mercredi à Rabat, le ministre de l'Equipement et de l'Eau, Nizar Baraka.

Entre le 1er septembre dernier et le 13 février, le Royaume a connu d'importantes précipitations avec une moyenne nationale de 75,9 mm au lieu de 38,8 mm durant la même période une année auparavant, soit une amélioration de 95,6%, a expliqué Nizar Baraka qui intervenait dans le cadre du Forum de la MAP, tenu sous le thème "Stress hydrique: les mesures prises et les perspectives d’avenir".

Durant la même période, la superficie couverte par la neige a atteint 5.720 km2 contre 4.480 km2 durant l’année précédente, soit une hausse de 30%, a-t-il précisé.

Concernant les ressources hydriques, elles se chiffrent aujourd’hui à 2,15 milliards m3, soit une hausse de 192% par rapport aux retenues des barrages durant la même période de l’année dernière.

Cette amélioration importante des ressources en eau s’est répercutée sur les retenues des barrages avec 5,14 milliards m3, soit un taux de remplissage de 31,8% contre 33,4% durant la même période de l’année écoulée.

Il a, par ailleurs, indiqué que les précipitations ont enregistré une forte baisse entre 2013 et 2018, soulignant que 2022 a été l’année la plus chaude depuis 1981 de même que la vague de sécheresse a été la plus importante durant cette même année depuis 1945.

Baraka a relevé que les ressources hydriques naturelles du Royaume avoisinent 22 milliards m3, dont 18 milliards m3 d’eau de surface et 4 milliards m3 des eaux souterraines, faisant remarquer que les ressources en eau ont chuté durant les dernières années.

La rareté des précipitations durant la précédente campagne agricole a eu des effets négatifs, notamment avec la surexploitation des eaux souterraines destinées à l’irrigation et à l’eau potable avec une baisse record entre -3 et -6,85 m3, a expliqué le ministre.

En dépit de la baisse des retenues des barrages, les besoins en eau potable ont été satisfaits à travers le renforcement du recours aux eaux souterraines, la réduction importante des dotations destinées à l’irrigation, outre le dessalement de l'eau de mer notamment à Agadir (15 millions de m3 depuis février 2022), a-t-il fait observer.

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