Il vise à définir les procédures d’admission et de séjour applicables à des citoyens marocains pour l’exercice d’une activité professionnelle dans la République portugaise, et aussi à renforcer la coopération entre les deux pays dans le domaine de la gestion des flux migratoires réguliers.
De ce fait, un certain nombre de dispositions sont stipulées par cet accord, notamment le processus de sélection et de recrutement des travailleurs, les conditions générales de travail et de formation, le regroupement familial et la sécurité sociale et l’imposition.
En vertu de cet accord, l’Agence Nationale de Promotion de l’Emploi et des Compétences (ANAPEC) et son homologue portugais l’IEFP seront chargées de la mise en œuvre de ses dispositions, sous la supervision des autorités gouvernementales concernées.
Deuxième du genre jamais signé par le Portugal (le premier avec l’Inde), l’accord prévoit l’instauration d’une Commission mixte composée de représentants des autorités compétentes des deux parties (Emploi et Services consulaires) en vue d’assurer le suivi et l’échange d’informations régulières.
La cérémonie de signature s’est déroulée en présence du ministre de l’Agriculture, de la pêche Maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Mohammed Sadiki, et du ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri.
Lors de leurs entretiens par visioconférence, Bourita et Augusto Santos Silva se sont accordés à faire de la 14ème session de la Réunion de Haut Niveau, prévue au Portugal, une occasion pour donner aux relations bilatérales une impulsion à la hauteur des ambitions partagées, à travers l’exploration de nouvelles opportunités et la création des synergies en termes de chaines de valeurs, promotion des investissements et coopération triangulaire.
Dans le domaine économique, le Maroc et le Portugal ont renforcé leurs relations par la création en novembre dernier d’un conseil d’affaires qui s’assigne pour objectif de recentrer les priorités, de consolider les acquis et d’explorer de nouvelles pistes novatrices pour un partenariat économique avancé.