Beaucoup d’interrogations restent pour l’instant sans réponses.
Ceux qui regagneront le Maroc ne seront pas mis en quarantaine.
Le gouvernement a annoncé, hier soir, la possibilité pour les citoyens marocains et les résidents étrangers au Royaume ainsi que leurs familles de pouvoir regagner le territoire national, à partir du 14 juillet 2020 à minuit, par voie aérienne et maritime.
Dès sa médiatisation, cette annonce a suscité beaucoup d’enthousiasme et ravi ceux qui souhaitent revenir au Maroc.
Mais ce matin, le scepticisme a pris le pas sur l’euphorie.
Car beaucoup d’interrogations subsistent encore, auxquelles les autorités n’ont pas apporté de réponses.
Si quelques précisions ont été données pour ceux qui choisissent de regagner le Maroc par voie maritime (voir ici), rien n’est encore défini pour le transport aérien, qui doit être assuré par les deux compagnies nationales, à savoir Royal Air Maroc et Air Arabia.
Combien de vols vont être programmés ? Vers quelles destinations ? Comment les vols seront-ils organisés ? Qu’en sera-t-il des prix des billets ? Qu’en est-il pour ceux qui avaient déjà leur billet retour depuis plusieurs mois ?...
Aucune de ces informations n’était disponible au moment où nous écrivions ces lignes, et ce même si le gouvernement assure que «les compagnies aériennes nationales programmeront autant de vols que nécessaires pour la réussite de cette opération».
Car, La Quotidienne aura appris ce jour que Royal Air Maroc n’aurait pris aucune disposition particulière par rapport à l’annonce gouvernementale, d’autant qu’elle en a pris connaissance par voie de presse.
Tout porte donc à croire que l’on a mis la charrue avant les bœufs.
Les Marocains et résidents étrangers devront donc patienter et attendre d’avoir plus de visibilité avant de pouvoir regagner le pays.
Seule certitude : ils devront, avant de pouvoir fouler le territoire national, se munir d’un test PCR de moins de 48 heures, ainsi qu’un test sérologique.
Les deux tests sont donc obligatoires. Reste à savoir s’il y a moyen de les faire dans tous les pays de provenance des Marocains et des étrangers résidant au Maroc.
L’unique «bonne nouvelle» dans cette annonce qui traine dans son sillage un désagréable parfum d’impréparation, est que ceux qui regagneront le Maroc ne seront pas mis en quarantaine.