Par D. William
Tout s’accélère. Les autorités marocaines ont décidé de libérer encore davantage l’économie. Dernières mesures en date : mise en place du Pass vaccinal et une «ouverture de l’espace aérien à la carte».
Avec l’été qui pointe son nez, tout cela est de bon augure pour les opérateurs touristiques, mais également pour les compagnies aériennes. D’ailleurs, Royal Air Maroc a lancé une offensive commerciale pour annoncer le (re)déploiement de ses ailes et la reprise de ses vols de et vers le Royaume dès le 15 juin. Deux bonnes nouvelles donc.
Primo, ceux qui disposent du Pass vaccinal ne sont plus sous liberté conditionnelle : fini les restrictions de déplacement à travers les différentes régions du Maroc, fini (enfin !) le couvre-feu nocturne à 23 H.
Sur ce dernier point, s’il est vrai que certains citoyens ne sont plus obligés de rester cloitrés, il n’en demeure pas moins qu’ils n’ont pas trop de choix : c’est soit aller rendre visite à la famille ou aux amis, soit flâner dans la rue, car, rappelons-le, commerces, cafés, restaurants, pubs…baissent leurs rideaux à 23 heures. N’empêche qu’on ne crachera pas sur ces moments de liberté que l’on vient de nous rendre après plusieurs mois de privation.
Seconde bonne nouvelle : on peut désormais sortir des frontières marocaines pour aller voir ce qui se passe ailleurs. C’est bien, mais ça reste encore compliqué. Entre les autorisations exceptionnelles, la classification des pays et les mesures imposées par les pays de destination, voyager à l’étranger ressemble davantage à un casse-tête sanitaire qu’à une villégiature.
D’où la nécessité de bien se renseigner avant de faire ses valises. Encore faut-il préciser que rien n’est figé : sortir du territoire national peut paraître facile, mais revenir peut être autrement plus compliqué si la situation sanitaire dans le pays de destination se dégrade et que les autorités marocaines en tiennent compte dans leur classification.
Alors, au vu des incertitudes et pour éviter toutes ces tracasseries qui risquent de faire virer vos vacances en cauchemar, ne vaudrait-il pas mieux s’évader au Maroc et découvrir toutes ces richesses touristiques qu’offre le pays ?
Au-delà de tout, ce serait un acte citoyen de promouvoir le tourisme interne en soutenant ce secteur malmené par la crise. Mais encore faut-il que les opérateurs adaptent leurs prix !