Peu d’Etats osent actuellement se prononcer ouvertement, sans langue de bois, sur ce qui se passe en Catalogne. Les velléités indépendantistes dans cette région se heurtent au silence assourdissant de l’Union européenne, très peu encline à prendre parti, jusqu’à présent en tout cas. Et ce, même si tout le monde reconnaît que ce processus unilatéral va à l’encontre de la légalité internationale.
Le Maroc est, à ce titre, l’un des rares pays à avoir fait une déclaration officielle dans ce sens. Laquelle, d’ailleurs, ne souffre d’aucune ambiguïté. Le Royaume du Maroc, fidèle comme il l’a toujours été au respect des principes du droit international, rejette le processus unilatéral d’indépendance de la Catalogne, et exprime son attachement à la souveraineté, à l’unité nationale et à l’intégrité territoriale du Royaume d’Espagne.
A l’évidence, le Maroc et l’Espagne ont ceci de commun qu’ils ne transigent pas sur leur intégrité territoriale. Et la déclaration faite ce mercredi 11 octobre par le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, en atteste largement : il est impossible d’accepter, sous l’apparence du dialogue, une imposition unilatérale de points de vues ou de négocier la souveraineté nationale.
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D. W.