L’Assemblée générale des Nations-Unies s’est mise d’accord, vendredi à New York, sur le texte final du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, en vue de son adoption formelle en décembre prochain à Marrakech.
"C’est un moment historique", a affirmé à cette occasion le président de l’Assemblée générale, Miroslav Lajcak, qui a toutefois estimé qu’il restait "beaucoup à faire" et que le "chemin ne faisait que commencer" pour aboutir à une solution globale au phénomène migratoire dans le monde.
"En décembre, nous allons aboutir au premier pacte mondial sur la migration", s’est réjoui Lajcak, affirmant que "nous devons en être fiers".
Pour le chef de l’Assemblée générale, la réalité est que "la migration est là et elle y restera pour les années à venir", notant que si ce Pacte mondial n’est pas contraignant, il n’en reste pas moins vrai qu’il a "un énorme potentiel en ce sens qu’il nous aidera à trouver le bon équilibre" en matière de gestion des flux migratoires.
De son côté, la Secrétaire générale adjointe des Nations-Unies, Amina Mohamed, a tenu à féliciter les Etats membres de l’Assemblée générale pour avoir abouti à ce texte final, soulignant que ceci démontre le potentiel de l’action multilatérale.
Pour elle, la Conférence prévue les 10 et 11 décembre prochain à Marrakech permettra de "ramener à la vie le pacte mondial sur la migration".
"J’appelle l’ensemble des gouvernements à rejoindre le Secrétaire général de l’ONU et notre hôte, Sa Majesté le Roi Mohammed VI à Marrakech", a dit la Secrétaire générale adjointe des Nations-Unies.
Selon elle, le pacte mondial sur la migration "nous fournit une plateforme vers l’avenir, mais il sera aussi jugé par ses réalisations actuelles".
Pour sa part, la Représentante spéciale de l'ONU pour les migrations internationales, Louise Arbour, a souligné que le pacte est une feuille de route pour l'espoir et que sa mise en œuvre apportera "l'ordre, la sécurité et le progrès économique à tous".