Faute de quorum requis, l’élection du président du conseil communal de Mohammedia a été reportée, vendredi, lors d’une séance à laquelle ont pris part 23 sur les 47 membres que compte le Conseil.
En vertu de la loi organique des collectivités locales, une deuxième séance pour élire le président du Conseil communal aura lieu dans un délai de 15 jours.
La séance de vendredi s’est déroulée en l’absence des élus du Parti authenticité et modernité (PAM), du Rassemblement national des indépendants (RNI) et de certains conseillers de l’Union socialiste des forces populaires (USFP).
Le tribunal administratif de Casablanca avait prononcé, début décembre courant, la révocation définitive du président du Conseil communal de Mohammedia, Hassan Antara, confirmant la décision de sa destitution prise par la majorité des membres en octobre dernier.
Les conseillers de Mohammedia étaient entrés en conflit avec leur président, issu du Parti de la justice et du développement (PJD), à cause de profondes divergences de gestion ayant provoqué la paralysie du conseil.
L'article 64 de la loi organique stipule que «si le président du conseil commet des actes contraires aux lois et règlements en vigueur, le gouverneur de la préfecture ou de la province ou son intérimaire lui adresse un écrit pour fournir des explications écrites sur les actes qui lui sont reprochés dans un délai de (10) jours maximum à compter de la date de réception.
Le gouverneur ou son intérimaire peut, après réception des explications écrites ou à défaut d’explications dans le délai fixé, saisir le tribunal administratif pour demander la révocation du membre concerné du conseil de la commune ou la révocation du président ou de ses vice-présidents du bureau ou du conseil de la commune».