Le montant de 50 Milliards de Dirhams (MMDH) correspond au budget pour la réalisation du programme de réduction des disparités sociales et territoriales, et non pas à celui du fonds de développement rural et des zones montagneuses, a indiqué, mardi à Rabat, le ministre de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch.
Cette enveloppe budgétaire est destinée à la mise en place des projets de réduction des disparités sociales et territoriales, tout au long de sept années, à travers la contribution des différents partenaires, et n'est aucunement dédiée au fonds de développement rural, a précisé Akhannouch, lors d'une séance plénière à la Chambre des représentants consacrée à l'examen du rapport de la Commission du contrôle des finances publiques à propos de la gestion de ce fonds.
La contribution du fonds du développement rural dans le financement de ce programme ne dépasse pas 47%, a affirmé Akhannouch, faisant savoir que ce pourcentage rassemble la contribution d'un ensemble de secteurs et que le fonds ne représente qu'une assiette financière renfermant ces contributions.
Depuis le lancement du programme de réduction des disparités sociales et territoriales, ajoute le ministre, le budget du plan d'action de l'année a atteint environ 8,34 MMDH en 2017 dont 3,46 MMDH financés par le fonds de développement rural et des zones montagneuses, et délégués aux ordonnateurs assistants.
Pour ce qui est du montant global des programmes d'action régionaux de 2018, il s'élève à quelque 7,2 MMDH, dont 3,48 MMDH financés par le fonds de développement rural et des zones montagneuses, a relevé le ministre, ajoutant que jusqu'à aujourd'hui 1,66 MMDH ont été délégués aux ordonnateurs assistants, chargés de la réalisation de ces projets, tandis que 750 MDH autres sont en passe d'être visés au ministère des Finances, soit près de 68 % de l'enveloppe budgétaire du programme 2018.
Le fonds de développement rural et des zones montagneuses a été soumis aux réformes nécessaires, et ne souffre actuellement d'aucun retard dans le versement de crédits, a poursuivi Akhannouch, notant que les réformes du ministère ont pris en considération les observations du rapport de la Cour des Comptes concernant le fonds de développement rural et des zones montagneuses de la période 2004-2014.
Le taux global de l'exploitation des ressources du fonds dédiées au ministère de l'Agriculture a atteint entre 2008 et 2014 à 98%, au moment où ce pourcentage était moyen pour les autres intervenants, a-t-il conclu.